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32 fables
Une tortue affirmait qu'elle était bien plus rapide que le lièvre.
- Où avez-vous mis votre tête!
Ma vitesse est telle que je vous battrai ;
Même avec de la fièvre.
- Très bien reprit celle-ci,
Je veux tenter le sort.
La course aura lieu demain à midi ;
Je gagnerai, je le parie.
- Êtes-vous folle de miser ainsi?
Demanda l'animal aux longues oreilles et au poil roussi.
Mais la tortue ne l'entendit point,
Elle s'en retourna à son logis.
Le lendemain ; quand le lièvre vint,
la tortue était déjà prête et s'échauffait avant la course.
Dès que son concurrent sur la ligne se plaça,
Elle partit ; le lièvre n'avait que peu à courir.
Et il laissa aller la tortue à son rythme.
Il brouta ; folâtra ; et même dormit.
Quand il se réveilla, il vit
Que l'animal à la verte carapace était presque arrivé.
Il partit donc d'un trait ;
Mais sitôt qu'il fut rendu,
La tortue l'y attendait déjà.
- Alors, vous voyez?
Il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires.
Lépold
Le lion et le lapin
Un lion, roi de la savane, sa vaste contrée, était peu aimé
Ce lion, opulent, vivait uniquement grâce à son argent,
Il n’avait aucun ami.
Un jour, souffrant trop de la solitude,
Il convoqua les animaux du monde entier
En les alléchant par une partie de son argent
A l’autre bout du Monde,
Un lapin jouissait de la vie,
Sans avoir le moindre sou devant lui.
Il avait énormément d’amis.
Ce lapin, voyant l’annonce du lion,
Fit le voyage jusqu’à son auguste logis.
Arrivé au palais, il s’enquit à l’huissier:
« Je veux parler à ton seigneur,
Montre-moi la salle d’audience. »
L’huissier fit ce qu’on lui avait demandé
Et annonça la visite à son roi
Parvenu devant le lion, le lapin glapit:
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi mondain que moi.
Je suis pauvre
Et vous avez force moyens.
J’ai donc une proposition à vous suggérer. »
« Je t’écoute, rugit le lion brutalement intéressé »
« Je vous trouve une société de choix
Mais, en retour, j’exige tous les mois
Un revenu confortable pour avoir de quoi jouir de la vie.
Le lion accepta bien volontiers
Et c’est ainsi que ce misérable lapin et ce lion solitaire
Réglèrent tous deux leurs affaires
Comme quoi, s’associer peut être une aubaine.
Vivien
Le Faucon et le Merle
Le Faucon et le Merle se disputaient pour savoir lequel des deux était le grand et fort.
Soudain, un Vautour arriva et trancha dispute :
<<Arrêtez cette dispute !
<< Pourquoi ne faites-vous pas une course ?
-Excellente idée ! s’écrièrent les deux oiseaux.
Puis le Faucon aussitôt proposa au Merle le choix du parcours.
Le Merle accepta et le rusé,
En choisit un avec des passages très étroits pour le Faucon.
-A vous aussi ! rétorqua le Merle tant il est assuré de l’emporter.
La course débuta,
Le Faucon eut un moment du mal à passer
Par un passage assez étroit.
Mais il put ensuite rattraper son retard.
Mais, à la toute fin du parcours,
Entre deux arbres rapprochés,
Il se prit l’aile au détour.
Le Merle alors n’eut aucun mal à gagner.
Le rapace, immobilisé, regretta amèrement
D’avoir laissé à son adversaire le choix du terrain.
C’est alors que le Merle s’approcha de lui et lui dit :
La prochaine fois, ne sous-estimer pas votre adversaire.
Rina
La Gazelle et le Lion
Un Lion paresseux trouvait sa case pas trop belle
Le félin demanda à Madame Gazelle,
De venir y faire le ménage de façon sévère.
-Vous aurez le droit de brouter sur mes terres,
Imaginez, Madame, l’herbe bien grasse
Dont vous vous rassasierez, grand bien vous fasse!
-J’imagine, j’imagine… Monsieur le Lion;
J’accepte volontiers cher pygmalion.
-De ne pas en profiter serait dommage…
Plus vite, vous aurez fait le ménage,
Plus vite, vous goûterez à cette herbe bien tendre.
Allez filez ! Il vous le faut comprendre !
-J’y cours !
Sans plus de beau discours !
Jusqu’au soir la gazelle travailla,
De passer le balai, elle termina,
Puis le lion elle rejoignit,
Pour lui dire qu’elle avait fini.
-Monsieur le lion j’ai terminé.
Puis-je désormais aller brouter ?
-Non, vous êtes à moi maintenant,
Imposa le lion mécontent
Il la mangea d’un coup !
La confiance est un bien très précieux
Qu’il ne faut pas accorder à la légère!
Marie-Charlotte Jäger
Le Singe et la Girafe
Dans une paisible savane,
Un singe manquait de nourriture.
Il se dirigea donc vers la maison de Madame Girafe
Et, de sa longue queue, attrapa de façon fort incivile
Denrées de la Girafe.
Celle-ci le vit et, grâce à son long cou, saisit la cabane du voyou.
Notre voleur, privé de logis,
Se fit reprendre les biens volés
-Il va falloir que je jeune! s'exclama ce gourmand.
Si vous commettez des mauvaises actions,
Attendez-vous à la pareille.Alexandre T.
Le lion et la gazelle
Autrefois, un lion était nourri par sa femme et dormait toute la journée.
Un jour , alors qu’il se promenait, l’air somnolant,
A mi-chemin du retour, il heurta une gazelle, ce qu’il réveilla le lion de son rêve dormant.
Furieux, il s’écria choqué :
- Qui êtes-vous pour heurter ainsi un roi ?
- Un roi ? Où cela ? - Devant vous ! – Que nenni, je n’en vois aucun.
- Je suis le roi, s’étrangla le lion fou de rage.
- Vous êtes alors le roi des paresseux, répondit calmement la gazelle.
Bafoué, le lion se rua sur la gazelle.
Légère, la rapide l’esquiva.
Après cette malheureuse rencontre, le roi, confus, maugréa.
- Humilié par une si chétive créature. Impossible !
Une fois rentré il s’endormit si bien, qu’aujourd’hui encore, il dort toujours.
L’habit ne fait pas le roi.
Gabriel
Le Guépard et la Tortue
Un matin, un Guépard et une Tortue se croisèrent,
S'abordèrent l'un l'autre, entrèrent en propos,
Et parlèrent jusqu'à ce que le Guépard se vante de sa rapidité en disant:
- De toute manière, personne ne peut m égaler à la course.
- Ce n'est point mon avis .
Et je démontrerai le contraire en participant à une course
A laquelle nous concourrons tous deux, proposa la Tortue qui avait de la ressource.
-Volontiers, lui répondit l'ambitieux.
Ce dernier, croyant gagner la course,
Mit le compte à rebours, puis s'apprêta à courir.
Le dernier chiffre s'envolant, le Guépard partit pareil à une flèche.
Mais à quelques temps de là
Le fauve, fatigué, voulut se reposer,
S'arrêta sur le bord du chemin
Et s'endormit.
La Tortue le rattrapa donc sans difficultés
Et le lendemain, elle franchit la ligne d'arrivée
Avant que le Guépard ne put envisager
D'apercevoir la fin de ce parcours si mal engagé.
Cette fable, comme beaucoup d'autres, nous prouve
Qu'il ne faut, en aucune façon, sous-estimer son adversaire.
Aymar
Une bonne chasse Pour maître renard…
Affamé, Maître Renard partit à la chasse.
De loin, Jojo Lapin le suivait des yeux.
Il Lui cria :
- Je te parie que tu ne prendras pas un seul lapin de la journée.
- J’accepte de te défier, mais à une condition :
J’aurais le droit de te dévorer si tu perds, lui répondit le rouquin.
Au fil de la journée, l’habile Renard attrapa des volatiles par-ci, des volatiles par-là.
Jojo ne le quittait pas des yeux.
C’est alors qu’il lui vint une idée
Et espérait bien que celle-ci allait fonctionner.
Il gambada jusqu’à la forêt où Renard chassait
Et là, il s’étendit à terre et fit le mort.
Un peu plus tard, Maître Renard passa par là.
Il glapit de surprise en voyant cette proie à sa merci.
Il s’écria :
« Enfin un lapin, je vais pouvoir rentrer au logis.
Mais, mais … je n’ai plus de place dans ma gibecière !
Pauvre de moi, je perds mon pari ! »
Attristé, Maître Renard continua son chemin.
Jojo, lui, recommença son manège.
Une nouvelle fois, le rouquin s’arrêta net.
Décidément, ce lapin arrivait trop tard.
Ce jeu, plus d’une fois, reprit.
Renard réfléchit :
« Et si j’enlevais un faisan ?
Non ! Voilà une meilleure idée :
Posons le sac dans un buisson,
Je me saisirai des plus gros lapins
Et ainsi je gagnerais mon pari.
N’attendant que cette occasion,
Jojo saisit le sac d’un bond
Et courut bien vite dans son terrier.
Le pauvre Renard eut beau chercher,
Il ne trouva aucun des trois lapins.
Il retourna piteusement reprendre son sac.
Mais là, Oh surprise !
Ni perdrix, ni faisan, ni même un lapin.
Le gosier vide, il rentra chez lui et perdit son pari.
C’est alors que Renard huma une bonne odeur.
« Qu’est-ce là ? dit le rouquin
-C’est le prix de ton pari. "
Entendit-il au loin.
De rage, il creusa pour attraper le coquin
Mais Jojo, le Roi des lapins, en fit de même.
Le trop est l’ennemi du bien.
Henri
La chèvre et le Renard
Un renard se désaltérait
Une chèvre arriva, avec, sur elle un sac à dos et cria d’une voix forte :
« Assassin, tu as tué trop de chèvres ces dernier temps.
Tu vas payer pour tous ces crimes maintenant.
-Et toi, ne commets-tu pas de crimes
En arrachant de tes dents l’herbe des cimes? demanda-t-il.
-L’herbe repousse, répliqua âprement la chèvre.
-Les tiens naissent, répliqua Renard
Puis il ajouta, en la menaçant :
-Mais, au juste, comment comptes-tu me battre ?
-Facile, avec ceci »
La seconde suivante, le renard vit le sac à dos de la chèvre se transformer
En ordinateur et un robot sortit des buissons.
Malheureusement le robot, trop gros,
Avait pris trop d’élan
Et continua sa course pour terminer dans la rivière.
Le renard applaudit et cria :
" Excellent , je suis abasourdi. Non, vraiment, tu as dit que je étais un assassin ,
Mais, tu n’as pas de preuves.
Maintenant tu en as une."
Sur-ce, il jappa de joie, tua la pauvre chèvre et la mangea.
Souvent, le plus fort l’emporte sur le plus faible,
Nous en avons une nouvelle fois la preuve.
Hugues
Le Requin et La Crevette
Une crevette maligne,
Rencontra un requin affamé qui lui fit peur.
La rusée vit le requin capturé par un immense filet de pêcheur.
Le carnivore se débattit et s’écria :
-Aidez-moi ? Je vous en conjure !
La crevette se méfiait du requin mais elle cherchait une idée
et s’exclama :
-J’ai trouvé la solution !
Elle monta sur le cordage et le déchira.
Le requin sortit du piège et partit à toute vitesse.
Ensuite la crevette dit :
"Nous avons souvent besoin d’un plus que soi."
Basile
Le lion et les souris
Un lion, rusé, trouvait sa maison bien sale.
Cela était en fait le cas ;
Le rusé avait une idée en tête :
Demander aux souris d’effectuer le ménage pour lui en leur cachant l’étendue de la tâche.
Ce fut donc ce qu’il fit.
Les souris étaient naïves
Pour se douter que le lion était un rusé.
Le plan fonctionna : les souris étaient prêtes a tout
Pour s’occuper pendant la journée
Au lieu de ne rien faire à longueur de temps.
Arrivées dans le logis, les souris n’en crurent pas leurs yeux.
Le logis de lion était fort désordonné.
Elles cachaient leur mécontentement
Et le lion, crasseux,
Fut content que son tour eût réussi.
Les souris firent le ménage
Puis partirent de chez capitaine lion
Il faut se méfier des propositions alléchantes.
Philippine
Le Loup, le Chien et la Chèvre
Le Chien gardait les troupeaux de son maître, le berger.Il le protégeait du Loup, son ennemi juré,Qui fauchait les moutons selon sa volonté.Une Chèvre, téméraire au point de se croire de taille à affronter le Loup,S'opposa au carnivore lors de son dîner nocturne.- Ne t'approche pas des moutons! lui lança-t-elle,- Que nenni. C'est toi que je vais manger ce soir.L'animal s'empara donc de la Chèvre et se dirigea vers l'ombre,Emportant son butin qui se débattait furieusement.Le matin, le Chien se rendit compte de la disparition de son amie, la Chèvre.Il pista son odeur qui le conduisit jusqu'au voleur affamé et à son logis.Il attaqua le Loup, en vain.Le Chien dut admettre sa défaite,Et rentra chez lui, la queue basse, les oreilles rabattues.L'autre soir, le dogue fidèle revint pour libérer la pauvrette.Il s'approcha discrètement de sa prison,L'ouvrit et les deux amis bondirent sur l'échine du LoupQui ne s'y attendait pas.Seul contre deux, le prédateur, devenu proie, dut avouer sa défaite.Finalement, le Chien et la Chèvre cheminèrent vers leur logis.Pour combattre un ennemi plus fort que soi,S'associer à quelqu'un est la meilleure idée.Alexandre C.Le chat et la souris
Une souris travaillait énormément.
Elle avait, comme voisin, redoutable chat ;
Qui, lui, était paresseux et dormait souvent.
Notre amie, la Souris, le craignait.
Elle était donc à sa merci.
- Rapporte – moi rapidement de quoi me rassasier :
Du pain frais et une soupe fumante,
Lui criait le chat depuis son fauteuil.
Et aussi tôt, elle le servit, à pas de souris.
- Cher Monsieur, lui dit la souris,
Si je puis me permettre,
Il me semble que c’est mon jour de repos…
Le chat fit la sourde oreille.
Une fois rassasier,
Notre chat rappela la souris :
- Souris !
- Oui Maître !
- Apporte – moi une couverture
Bien chaude et moelleuse, que je puisse me reposer
Et ce manège reprenait ainsi.
Pourtant, un jour, profitant du repos du Maître,
Le rongeur s’enfuit ;
Avant son départ, elle lui prépara, comme à l’accoutumé,
Une soupe fumante et du bon pain.
Après cela, elle partit le plus loin possible du Matou.
A son réveil,
Celui-ci but goulûment sa soupe
Puis chercha sa prétendue amie :
- Souris, Souris où es-tu ?
Viens donc me voir !
Aucune réponse…
Les jours passèrent et le chat continuait à paresser
Et il ne se décida pas à entreprendre le nécessaire
Pour se garder en vie.
C’est ainsi que le Matou mourut de faim…
Paresseux, c’est pour vous que j’écris :
Votre paresse vous amènera à votre perte.
Capucine
Le loup et LE FAON
Un groupe de cerfs broutait paisiblement,
Lorsque nos braves bêtes furent attaquées
Par une meute de loups terriblement féroces !
« Que nous voulez-vous ?
Ne nous faites pas de mal ! s’écria une biche.
- Croyez-vous ? dit un loup alléché par le faon de cette dame.
- Laissez-nous ! dit un puissant cerf de toute sa hauteur.
- Et bien dans ce cas…
Vous nous offrirez un faon par repas ! s’écria le meneur de la meute, un animal robuste, musclé, bien armé et sûrement cruel.
Les cerfs furent dans l’obligation d’accepter.
Quelques jours plus tard,
Un faon petit et très jeune fut emmené par les loups.
Ce jeune animal, persuadé de sa mort prochaine, se dit :
« Je vais disparaître, mais j’emmènerai ces bêtes infâmes avec moi. »
Soudain lui vint une idée.
« Puis-je avoir, avant de mourir,
Une dernière volonté ? supplia le jeune condamné.
- Oui, mais exprime-la vite ! hésita le loup.
- Je veux mourir sur le lieu de ma naissance ;
Je vous y emmènerai ! » dit le faon plein de tendresse.
Les bêtes cruelles suivirent donc le malin,
Sans s’apercevoir qu’il les avait égarés.
Une fois arrivé,
Les loups se régalèrent avec cette viande si tendre.
Le jeune cerf était mort.
Mais… quelques semaines plus tard,
Un renard passait par là.
A la vue des loups expirant de faim, il se dit :
« Ils ont été emmenés dans cette clairière,
Qui leur était inconnue.
De ce lieu, ils n’ont su trouver aucune terre où manger et s’abriter ! »
Voilà la leçon qui arrive, certes, un peu tard :
Bien puni est celui qui se croit le plus fort.
Edouard
Le Lion et le Singe
Sur un rocher dominant
Se prélassait Sieur Lion, repus.
Allongé de toute sa stature ,
Il était impressionnant.
Tout près, un Singe, affamé
Tentait de tromper son estomac
En le remplissant de l'eau fraîche de la rivière
Qui coulait en contre-bas
Et dont l'onde
Serpentait sous le rocher
Du roi des animaux.
Le Lion jeta un regard méprisant vers l'intrus
Et se moqua de sa maigreur :
"Hé, ouistiti !
Te voila bien mal nourri !
Je te mets a défi
de traverser ce ruisseau.
Viens partager avec moi
Les restes de mon repas."
Le Singe qui ne savait pas nager,
Chercha en vain une idée.
C'est alors qu'il aperçut
Un poisson bien ventru
Remonter paisiblement le cours d'eau
"Pssit... joli poisson !
Pourrai-je te chevaucher
Pour traverser jusqu' à l'autre rive ?
Lui demanda le petit animal en cachette."
Le poisson, tout content de rendre service, acquiesça.
Le lion, dépité, fut bien obligé
De partager son royal festin.
Pour l'emporter, l'entraide vaut mieux que la force.
Floriane
Le Chat et l’Oiseau
Un chat, cheminait le long d’un fleuve et tout à coup, il s’arrêta.
Il avait distingué, un oiseau inoffensif sur la rive opposée.
Le matou s’avança, à pas de loup prêt à sauter sur sa proie.
Mais, le Poilu fit craquer une branche dans l’herbe
Et l’oiseau s’envola dans le ciel.
Le chat essaya de le capturer lorsqu’il traversa à tire-d’aile pour changer de rive.
Le matou, inattentif, distrait, tomba à l’eau, en lui criant :
-Tu me le payeras !
-Nous verrons ça ! reprit l’oiseau d’un ton rieur.
Mais l’oiseau ne regardait pas derrière lui.
Et un chasseur le vit !
Il le tua d’un coup de fusil.
Puis, il mangea l’oiseau pendant que le matou se noyait.
Dans le courant, trop fort, de la rivière.
En conclusion ils se sont tous d’eux tués l’un et l’autre sans même se battre.
Edgar
Le Lou et le louveteau
Un loup et son louveteau,
Assaillis par la faim,
Cherchaient un déjeuner.
Soudain, un jeune lapin sortit de son terrier.
Le loup, quelque peu hautain, susurra à son petit :
« Tu es bien trop jeune,
Je pars me charger de cette proie,
Si tu y allais, tu la ferais fuir »
Sur ses mots, le loup partit à la poursuite du lapin.
Malheureusement pour ce prédateur,
Sa proie avait son terrier non loin de là
Et donc lui échappa.
Le louveteau se dit alors que c’était le moment
De montrer ses talents.
Sur ces mots, il se précipita à l’intérieur du terrier du lapin.
Grâce à sa petite taille,
Il put pénétrer dans le logis de sa proie.
Il en sortit le lapin entre ses crocs.
La taille et la force ne garantissent rien.
Charlotte
Le lapin et le Renard
Un Lapin faisait sa promenade quotidienne
Quand Renard le renverse et lui dit sur un ton hautain :
- Que fais-tu ici, devant mon logis ?
- Je fais ma ballade quotidienne, si cela ne vous déplaît
Laissez-moi la poursuivre !
- Tu es sur mes lieux, part immédiatement !
- Je ne pense pas que se sont tes lieux,
Prouve-le-moi !
Répondit alors le mammifère des plus hardis
- Nous verrons bien qui est le plus fort de nous deux !
Alors voilà ce que je te propose :
Il s’agit d’une course à travers les taillis
Le gagnant prend les terres du perdant
Dit le Renard sûr de lui
Le Lapin accepta, son idée en tête.
Le soir, avec ses amis, le petit Lapin, débroussailla
Les abords d’un fossé
Pour que le rusé s’y coinçât durant la course
Le lendemain, tous les habitants de la forêt étaient là :
Les supporters du Lapin comme ceux du Roi.
La course a commencé :
Le Rusé alla tout droit dans le fossé
Le Lapin, lui, continua sa course,
Et arriva donc le premier.
Il gagna les terres de ce dernier
Dont on n’entendit plus jamais parler !
Par conséquent, le plus petit n’est pas toujours le perdant
Cette fable le montre bien !
Alice
Le loup et le faisan
Un loup errait dans un bois, à jeun,
Sans trouver la moindre aventure.
Mais, à la lisière de la forêt, il découvrit un groupe de faisans se poser non loin de là;
Ceci était de bonne augure.
Il s’approcha d’un des faisans et lui tint ce langage:
«Ohé, du faisan, ceci est mon territoire
Vous y faites donc éruption sans l’accord du maître des lieux;
Cette situation, en tout point est inacceptable!
Comme châtiment, j’exige que vous me livriez un des vôtres au souper.
- Et bien, répondit le faisan qui ne semblait pas surpris,
Attrapez-moi si vous le pouvez !
Aussitôt dit, aussitôt fait;
Le faisan s’envola rasant le sol,
Cherchant à embrouiller le loup.
Cependant, quand l’animal ailé fut à portée du loup,
Celui ci se jeta sur sa proie,
Et, de peu, le manqua;
L’imprévoyant loup atterrit dans un buisson de ronces,
Poussant un hurlement de rage dans sa chute.
Il resta coincé là, ne pouvant bouger son corps.
Le faisan, bien content de son tour,
S’approcha du loup immobile
Et lui chuchota, sur le ton du sermonneur:
- Sachez que lorsque nous autres les faisans, faisons voyage,
on nous accueille de manière chaleureuse,
Sans chercher à nous manger pour le souper!
Ceci dit, les faisans le laissèrent mourir de faim,
Punition bien méritée.
Vous voyez bien que prétendre,
N’est pas la meilleure façon de négocier.Oscar
Les deux Belettes
Deux belettes se donnèrent rendez-vous dans le bois pour faire la course. L'une d'elle dit:
"Si je gagne, tu me dois vingt noisettes, si tu gagnes, je te donne dix noisettes mais des très bonnes.
Tu approuves? - Oui, dit l'autre.
Toutes deux se rendirent vers un endroit à découvertQui, ces temps-ci, comportait de nombreux dangers: des aigles rodaient...
Tandis que les deux belettes étaient en plein dans la course,
L'une d'elles aperçut un aigle et prévint sa concurrente.
"Prudence, un oiseau dans les airs".
Alors toutes les deux firent brutalement demi-tour.
L'aigle était sur le point d'emporter une des belettesLorsque "le danger" fonça sur un arbre.
La morale de cette histoire est que même les plus rapides et les plus forts peuvent échouer sur une tâche toute simple.
Mathias
Le lièvre et l’escargot
Un beau jour de fanfare,
Alors que le lièvre en public faisait son vantard,
Pour rire avec ses amis de plus petit que lui,
Ils choisirent de mettre l’escargot au défi.
Au premier coup de sifflet, tandis que le lièvre festoyait avec ses amis,
L’escargot commença à son rythme et dit surpris :
- Monseigneur, vous ne partez point ?
- Bien sûr, mais je ne veux pas vous décourager,
Répondit le lièvre moqueur.
Lorsque le lièvre vit au loin,
Son concurrent approcher du but,
Il partit comme une flèche pour rattraper son retard…
Mais il était trop tard.
L’escargot avait déjà franchi la ligne d’arrivée et dit au lièvre :
" Tout fanfaron court à sa perte…
La persévérance est meilleure conseillère. »
Auriane
Le Lion et le Zèbre
Les animaux de la savane vivaient dans la crainte :
Le Lion ne cessait de rugir.
Un jour, le Lion demanda de l’aide
Pour nettoyer son antre.
Il lança donc cet appel :
« Je cherche un personnage efficace
Capable de faire de ma demeure un palais.
Les animaux fuirent immédiatement.
Le Fauve ne tarda donc pas à attraper
Deux animaux qui avaient préféré se cacher :
L’un était un pauvre Zèbre,
Docile, paisible et laborieux
L’autre, une vieille Hyène,
Aimant la tranquillité,
Et bonne ménagère.
Lequel des deux ferait l’affaire ?
Le Roi des animaux les laissa seuls,
Pour délibérer et décider qui aura le sort d’aider le Lion.
Tout d’abord la Hyène prit la parole en premier :
Moi, je suis bien trop âgée pour travailler,
Alors que, toi, tu es jeune,
- Je n’ai jamais fait le ménage, mais suis prêt à essayer
Répondit le Zèbre sereinement »
A ce moment, le Lion pénétra dans la pièce
Où discutaient le Zèbre et la Hyène,
Récompensa la bravoure du Zèbre
Et dévora sans pitié la Hyène.
La crainte ne doit pas être un frein à l’entraide.
Loïse
Le Lion et le Singe
Un Lion conservait dans sa tanière,
L'émeraude la plus précieuse de toute la Terre.
Un jour, il voulut mettre à défi
La fidélité de ses trois serviteurs :
L'un était une Hyène loyale et courageuse,
L'autre un Zèbre sage et plein de bon sens
Et le dernier, le plus fidèle, un Singe.
Il ordonna au Zèbre son conseiller:
- Brise cette pierre !
Le Zèbre répondit humblement :
- Mon bon Roi, je suis celui qui vous a conseillé depuis des années,
Celui qui vous a aidé à chasser les vautours carnassiers
Loin de vos terres.
En aucun cas, ne pourrais endommager votre trésor !
Le Souverain, satisfait, acquiesça.
Il se rendit ensuite devant le rocher creux
Auprès duquel l’Hyène, son trésorier, veillait.
Le Lion lui ordonna :
- Brise cette pierre !
- Mon Maître, je suis et ai toujours été le gardien
Ainsi que le protecteur de vos trésors et de vos biens.
Jamais je ne pourrais endommager le vôtre.
Le Lion répondit :
-Je vois que tu m'es toujours fidèle.
Le Roi retourna dans sa tanière
Où se tenait le Singe, son serviteur.
À son tour il lui ordonna :
- Brise cette pierre!
Sans aucune hésitation, le Singe piétina l'émeraude
Qui se brisa.
Le Lion, éberlué, rugit de colère et le sermonna :
- Pauvre macaque ! Te rends-tu compte de la gravité de ton acte?
- Mon bon Roi, les autres serviteurs n'ont pas honoré votre ordre mais votre trésor.
Ému et pleinement satisfait,
Le Lion fit asseoir le Singe à ses côtés
Et à compter de ce jour,
Le serviteur fut le confident du Roi jusqu'à sa mort.Maria-Alba
Un beau jour, dans l’océan Pacifique, un dauphin n’avait rien à manger.
Pas très loin de là nageait un thon bien gros et bien gras qui semblait fort appétissant.
Celui-ci demanda :
- Tu veux faire une course avec moi ?
- Oui avec plaisir, dit l’autre.
Alors le premier qui franchit la frontière entre l’océan Pacifique et l’océan Atlantique a le droit de formuler une requête.
-Çà me vas très bien, dit le thon. Alors à 3, c’est parti : 1…2…et 3!
Les 2 concurrents partirent à une vitesse monstrueuse.
Ils allaient tellement vite que tout le monde s’écartait sur le passage.
Quelques temps après, le dauphin proposa une pause.
Le thon s'était à peine arrêté que le dauphin partit à toute allure sans attendre le pauvre thon.
Et le thon était complètement énervé.
Et le dauphin était tout près de la victoire.
Il restait 10 mètres , 5 mètres et j’ai gagné je t’ai battu. A moi le festin .
Celui –ci n’en fit qu’une bouchée
Sans autre forme de procès
NE JAMAIS FAIRE CONFIANCE AUX PLUS FORTS QUE SOI .
Adam